• La lumière, nous la cherchons tous,

    à tâtons dans le noir,

    dans l'espérance,

    aux confins de notre histoire.

    La lumière, présente chaque matin,

    lorsqu'en ouvrant les yeux,

    nous découvrons, chaque jour,

    un nouveau chemin.

    Et nous cheminons seuls,

    cramponnés aux barreaux

    de notre propre obscurité.

    Pas facile d'avancer...

    La lumière nous aveugle,

    peut-être est-ce pourquoi,

    malgré nos yeux ouverts,

    nous ne la voyons pas,

    ou au travers du filtre

    de nos sombres émois.

    La lumière est aimant

    et c'est en aimant

    qu'on voit un nouveau jour.

    La lumière est Amour.


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  • Il suffirait d'un geste,

    un geste de la main,

    pour que les jours qui restent

    ne soient plus lendemains.

    Voler en un instant,

    s'échapper sans mot dire

    et laisser les vivants

    dans ce monde en délire...


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  • Je voudrais être aimée,

    mais je ne le peux pas,

    être aimée par moi-même

    quand je ne m'aime pas

    est impossible en soi.

    Je t'aime et tu le sais,

    j'ai tant d'amour pour toi,

    des trésors enlisés

    sous des tonnes d'émois.

    Tu m'aimes et je t'entends,

    mais ta voix éphémère,

    mes souffrances d'antan

    l'invitent à se taire.

    Je voudrais être aimée,

    serre-moi en tes bras,

    offre à ma destinée,

    une nouvelle voie.

    Sème des étincelles

    au long de mon chemin

    mais garde pour moi celle

    qui fleurira soudain,

    celle qui a jailli

    quand tu tendis ta main,

    comme un éclat de vie,

    mon guide pour demain.

     


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  • Tu marches doucement,

    à petits pas comptés,

    dans un brouillard givrant

    sur le pont des allers.

    Et le sol, sous tes pas,

    s'effondre lentement,

    jamais ne reviendra

    ce doux enchantement

    qui avait fait de toi,

    dans un fragile instant,

    dans un éclat de joie,

    un doux être vivant.

    Le temps s'est écoulé,

    voguant à contre-route

    et tu fuis, balloté,

    sur la vague des doutes.

    Il y eut un avant,

    ne sera nul après,

    le sachant, maintenant,

    tu te sens, enfin, prêt.

    Sur ce pont tant étroit,

    point de retour possible,

    entre toi et toi,

    plus rien de perceptible.

    C'est la fin du voyage,

    le bout de tes errances,

    quand plus aucun message

    n'apaise ta souffrance.

    Que dit l'Autre en criant

    ses espoirs de survie,

    est-ce un appel, un chant?

    Tu n'entends qu'à demi.


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  • Je suis le rien,

    je suis le vide,

    je suis l'oubli.

    La transparence diaphane,

    l'endroit où chaque fleur se fane,

    où nulle ne s'épanouit.

    Je suis un gouffre

    vibrant d'émois,

    quelqu'un qui souffre,

    sans foi ni loi.

    Je suis au bout de mes errances

    et n'irai plus jamais, je crois,

    plonger au creux de mon enfance,

    y rechercher je ne sais quoi.

    Je suis un être

    évanescent

    voulant renaître

    dans le présent.

    Demain sera -t -il cet instant

    où, délaissant toutes mes guerres,

    je renaîtrai comme un enfant

    dans un bel éclat de lumière?

    Je suis le rien,

    je suis le tout,

    ne me retient

    aucun courroux.

     

    Aux amateurs de peinture et de couleur.... promis: Je reviens bientôt !

    En ce moment, j'écris.... et, quand ... je crie...  je ne peins pas.

    Mais quand je peins.... je crie aussi !

     

     

     


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