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Par ARDUINNA le 1 Avril 2016 à 22:40
La lumière, nous la cherchons tous,
à tâtons dans le noir,
dans l'espérance,
aux confins de notre histoire.
La lumière, présente chaque matin,
lorsqu'en ouvrant les yeux,
nous découvrons, chaque jour,
un nouveau chemin.
Et nous cheminons seuls,
cramponnés aux barreaux
de notre propre obscurité.
Pas facile d'avancer...
La lumière nous aveugle,
peut-être est-ce pourquoi,
malgré nos yeux ouverts,
nous ne la voyons pas,
ou au travers du filtre
de nos sombres émois.
La lumière est aimant
et c'est en aimant
qu'on voit un nouveau jour.
La lumière est Amour.
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Par ARDUINNA le 28 Mars 2016 à 13:16
Il suffirait d'un geste,
un geste de la main,
pour que les jours qui restent
ne soient plus lendemains.
Voler en un instant,
s'échapper sans mot dire
et laisser les vivants
dans ce monde en délire...
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Par ARDUINNA le 14 Mars 2016 à 21:58
Je voudrais être aimée,
mais je ne le peux pas,
être aimée par moi-même
quand je ne m'aime pas
est impossible en soi.
Je t'aime et tu le sais,
j'ai tant d'amour pour toi,
des trésors enlisés
sous des tonnes d'émois.
Tu m'aimes et je t'entends,
mais ta voix éphémère,
mes souffrances d'antan
l'invitent à se taire.
Je voudrais être aimée,
serre-moi en tes bras,
offre à ma destinée,
une nouvelle voie.
Sème des étincelles
au long de mon chemin
mais garde pour moi celle
qui fleurira soudain,
celle qui a jailli
quand tu tendis ta main,
comme un éclat de vie,
mon guide pour demain.
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Par ARDUINNA le 2 Mars 2016 à 21:55
Tu marches doucement,
à petits pas comptés,
dans un brouillard givrant
sur le pont des allers.
Et le sol, sous tes pas,
s'effondre lentement,
jamais ne reviendra
ce doux enchantement
qui avait fait de toi,
dans un fragile instant,
dans un éclat de joie,
un doux être vivant.
Le temps s'est écoulé,
voguant à contre-route
et tu fuis, balloté,
sur la vague des doutes.
Il y eut un avant,
ne sera nul après,
le sachant, maintenant,
tu te sens, enfin, prêt.
Sur ce pont tant étroit,
point de retour possible,
entre toi et toi,
plus rien de perceptible.
C'est la fin du voyage,
le bout de tes errances,
quand plus aucun message
n'apaise ta souffrance.
Que dit l'Autre en criant
ses espoirs de survie,
est-ce un appel, un chant?
Tu n'entends qu'à demi.
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Par ARDUINNA le 25 Février 2016 à 21:17
Je suis le rien,
je suis le vide,
je suis l'oubli.
La transparence diaphane,
l'endroit où chaque fleur se fane,
où nulle ne s'épanouit.
Je suis un gouffre
vibrant d'émois,
quelqu'un qui souffre,
sans foi ni loi.
Je suis au bout de mes errances
et n'irai plus jamais, je crois,
plonger au creux de mon enfance,
y rechercher je ne sais quoi.
Je suis un être
évanescent
voulant renaître
dans le présent.
Demain sera -t -il cet instant
où, délaissant toutes mes guerres,
je renaîtrai comme un enfant
dans un bel éclat de lumière?
Je suis le rien,
je suis le tout,
ne me retient
aucun courroux.
Aux amateurs de peinture et de couleur.... promis: Je reviens bientôt !
En ce moment, j'écris.... et, quand ... je crie... je ne peins pas.
Mais quand je peins.... je crie aussi !
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