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Par ARDUINNA le 13 Juillet 2014 à 10:45Oxymore..... ( occis mort..... )
Renaissance mortelle,
dans tes relents soufrés
se trouve l' éternelle
instantanéité...
Etre et mourir ensemble
dans des affres si douces,
là où tu me ressembles,
frêle agneau, tendre pousse......
Ainsi, nous sommes deux,
antinomiques toujours,
creusant dedans nos cieux
une voie sans amour.
Où que tu sois, je suis,
dans l'ombre de ce jour,
dans cet éclat terni,
griffe sur ton velours...
Je suis et ne suis pas,
et ne suis rien sans toi,
traçant devant nos pas
ton indicible voix.
Je t'aime et je te hais,
tu me ressembles tant...
et ton sourire m'effraie
lorsque ta main se tend.
Ma souffrance adorée,
ombres dans ma lumière,
ma douleur exaltée
par mes relents d'hier
font que , las, je te hais
et garde sur mon cœur,
dans cet étrange rai,
l'essence de ma peur.
Renaissance mortelle
aux senteurs iodées,
la mer , est-ce bien elle,
s'en vient me submergerAlix-Arduinna
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Par ARDUINNA le 2 Juillet 2014 à 22:39L'aria de la peur.
L'aria de la peur
résonne comme un cri
aux confins des ailleurs,
aux portes de l'oubli.
Dans les canaux brisés
de mémoire d'enfance,
des gouffres avinés...
exhalent en silence
leurs senteurs iodées,
nacrées de soufre gris,
témoins d'un lourd passé
de souffrance et de bris.
Aux fenêtres murées
dansent des rais de nuit,
spectres inanimés
et pour toujours enfouis.
surgissant, résurgences,
cramponnés, insoumis,
et par intermittence
aux failles de ta vie.
Lors, souffle un vent d'hier
qui te glace d'effroi
et c'est ton pire hiver
qui se rappelle à toi
comme un verglas létal
s'étalant sous tes pas
et qui se veut fatal,
et que tu n'oublies pas,
car, jamais ne trépassent
les démons du passé,
ceux que ton souffle efface,
qui reviennent, acharnés,
et frappant à ton âme
de leurs mains décharnées
ravagent de leur flamme
ta frêle destinée.
L'aria de la peur
résonne comme un cri,
aux confins des ailleurs,
aux portes de l'oubli. Afficher la suite
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Par ARDUINNA le 19 Décembre 2010 à 18:47
J’aimerais de ma main tendue
cueillir quelques bribes du temps
puis les ayant bien recousues
m’en composer un vêtement,
une cape qui m’immunise
contre les mots dits insolents,
peut-être une robe qui grise
quelque rêveur impénitent.
J’aimerais de ma foi perdue
glaner au détour d’un chemin
cette fragrance inattendue
porteuse de rêves divins,
mais ma main se tend et mon âme
se fâne, s’étend, s’évapore,
se heurtant sans cesse à la trame
des rudes barreaux de mon corps.
Faudra-t-il que je vole un jour
dans l’immensité diaprée
pour enfin connaître l’Amour
dont mon coeur a souvent rêvé.
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Par ARDUINNA le 19 Décembre 2010 à 18:36
Le peintre s’est noyé dans l’huile
en se livrant à sa passion,
le peintre s’est noyé dans l’huile
entre portraits et frondaisons.
Sous les splendeurs alizarines
dont il parait son goémon,
il a coulé dans ses marines,
on dit qu’il a touché le fond.
Ton regard caressant sa toile
laisse sur son âme un frisson,
ses émois parsèment d’étoiles
chacun des murs de ta maison.
A force de croquer des ailes,
des corps, des coeurs et des minois,
à force d’être amoureux d’Elles,
il a succombé à la joie.
Sa terre de sienne brûlée
par ses rages évanescentes
donne à son oeuvre inachevée
une fragrance impertinente.
Quand il était aquarelliste,
il ne consommait que de l’eau,
mais le peintre est un anarchiste
qui bat le fer pour avoir chaud.
Entre carmin et outremer,
il goûte les eaux du Léthé,
pour le protéger de l’enfer,
ne cesse jamais de l’aimer.
Au coeur de tes nuits opalines,
si tes rêves deviennent beaux,
c’est le peintre, sur ta rétine,
qui laisse danser son pinceau.
Il restera là pour toujours,
buveur d’espoir, croqueur d’envies,
donnant ses couleurs à l’Amour
pour iriser toute ta vie.
Dans l’huile, le peintre a coulé,
gobeur de lune, il a sombré,
entre rêve et réalité,
vers sa mer de tranquillité.
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