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  • Oxymore..... ( occis mort..... )

    Renaissance mortelle,
    dans tes relents soufrés
    se trouve l' éternelle
    instantanéité...
    Etre et mourir ensemble
    dans des affres si douces,
    là où tu me ressembles,
    frêle agneau, tendre pousse......
    Ainsi, nous sommes deux,
    antinomiques toujours,
    creusant dedans nos cieux
    une voie sans amour.
    Où que tu sois, je suis,
    dans l'ombre de ce jour,
    dans cet éclat terni,
    griffe sur ton velours...
    Je suis et ne suis pas,
    et ne suis rien sans toi,
    traçant devant nos pas
    ton indicible voix.
    Je t'aime et je te hais,
    tu me ressembles tant...
    et ton sourire m'effraie
    lorsque ta main se tend.
    Ma souffrance adorée,
    ombres dans ma lumière,
    ma douleur exaltée
    par mes relents d'hier
    font que , las, je te hais
    et garde sur mon cœur,
    dans cet étrange rai,
    l'essence de ma peur.
    Renaissance mortelle
    aux senteurs iodées,
    la mer , est-ce bien elle,
    s'en vient me submerger
     
                    Alix-Arduinna

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  • L'aria de la peur.

    L'aria de la peur
    résonne comme un cri
    aux confins des ailleurs,
    aux portes de l'oubli.

    Dans les canaux brisés
    de mémoire d'enfance,
    des gouffres avinés...
    exhalent en silence

    leurs senteurs iodées,
    nacrées de soufre gris,
    témoins d'un lourd passé
    de souffrance et de bris.

    Aux fenêtres murées
    dansent des rais de nuit,
    spectres inanimés
    et pour toujours enfouis.

    surgissant, résurgences,
    cramponnés, insoumis,
    et par intermittence
    aux failles de ta vie.

    Lors, souffle un vent d'hier
    qui te glace d'effroi
    et c'est ton pire hiver
    qui se rappelle à toi

    comme un verglas létal
    s'étalant sous tes pas
    et qui se veut fatal,
    et que tu n'oublies pas,

    car, jamais ne trépassent
    les démons du passé,
    ceux que ton souffle efface,
    qui reviennent, acharnés,

    et frappant à ton âme
    de leurs mains décharnées
    ravagent de leur flamme
    ta frêle destinée.

    L'aria de la peur
    résonne comme un cri,
    aux confins des ailleurs,
    aux portes de l'oubli.
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  • J’aimerais de ma main tendue

    cueillir quelques bribes du temps

    puis les ayant bien recousues

    m’en composer un vêtement,

    une cape qui m’immunise

    contre les mots dits insolents,

    peut-être une robe qui grise

    quelque rêveur impénitent.

    J’aimerais de ma foi perdue

    glaner au détour d’un chemin

    cette fragrance inattendue

    porteuse de rêves divins,

    mais ma main se tend et mon âme

    se fâne, s’étend, s’évapore,

    se heurtant sans cesse à la trame

    des rudes barreaux de mon corps.

    Faudra-t-il que je vole un jour

    dans l’immensité diaprée

    pour enfin connaître l’Amour

    dont mon coeur a souvent rêvé.


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  •  

     

    LPoésiee peintre s’est noyé dans l’huile

    en se livrant à sa passion,

    le peintre s’est noyé dans l’huile

    entre portraits et frondaisons.

    Sous les splendeurs alizarines

    dont il parait son goémon,

    il a coulé dans ses marines,

    on dit qu’il a touché le fond.

    Ton regard caressant sa toile

    laisse sur son âme un frisson,

    ses émois parsèment d’étoiles

    chacun des murs de ta maison.

    A force de croquer des ailes,

    des corps, des coeurs et des minois,

    à force d’être amoureux d’Elles,

    il a succombé à la joie.

    Sa terre de sienne brûlée

    par ses rages évanescentes

    donne à son oeuvre inachevée

    une fragrance impertinente.

    Quand il était aquarelliste,

    il ne consommait que de l’eau,

    mais le peintre est un anarchiste

    qui bat le fer pour avoir chaud.

    Entre carmin et outremer,

    il goûte les eaux du Léthé,

    pour le protéger de l’enfer,

    ne cesse jamais de l’aimer.

    Au coeur de tes nuits opalines,

    si tes rêves deviennent beaux,

    c’est le peintre, sur ta rétine,

    qui laisse danser son pinceau.

    Il restera là pour toujours,

    buveur d’espoir, croqueur d’envies,

    donnant ses couleurs à l’Amour

    pour iriser toute ta vie.

    Dans l’huile, le peintre a coulé,

    gobeur de lune, il a sombré,

    entre rêve et réalité,

    vers sa mer de tranquillité.


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