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Par ARDUINNA le 9 Février 2018 à 22:12
C'est le jour
mais c'est aussi la nuit,
c'est toujours
un espace d'oubli.
Il nous pleut
des trombes de détresse,
nul ne peut
faire que cela cesse.
M'entends-tu
hurler sans voix ni cri
le rebut
de tous ces mots non-dits,
ces maux dits
qui vibrent en silence,
ceux qui crient
cette éternelle absence?
Où est-il
ce dieu qui nous adore,
mais quel fil
nous lie à lui encore?
C'est le jour
mais c'est aussi la nuit,
sans amour
personne ne survit...
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Par ARDUINNA le 31 Janvier 2018 à 20:48
Soleil,
soleil d'hiver,
soleil d'hier,
déversant sur ma vie
ses rayons de nuit.
Soleil d'avant
soleil d'antan,
d'un autre temps,
soleil fuyant,
furtif, évanescent,
soleil glacé,
rouge du sang versé
sur l'aube de mes jours
tant dépourvus d'amour.
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Par ARDUINNA le 26 Janvier 2018 à 22:34
Ne frappe pas
à la porte du temps.
Il y a temps et tant,
tant de non-dits
qui flottent dans le vent,
le vent d'avant.
Tant et tant
de rêves éblouissants,
furtifs, évanescents,
de murmures d'antan
qui te chantent l'avent
d'un Noël inexistant,
la naissance de l'enfant,
ce faux enchantement.
Ne frappe pas
à la porte du temps,
elle retient tant et tant
de morts vivants...
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Par ARDUINNA le 8 Novembre 2017 à 17:45
Un étrange instant,
entre passé et avenir.
La sève, frappée dans son élan,
chute instantanément.
Retour à la terre,
aux sombres hiers,
fin des espoirs vivifiants,
place aux morts-vivants
qui vont, seuls, s'enterrer,
fuyant le ciel obscur
que la lumière a déserté.
Novembre,
hors de l'espace et du temps,
comme un renoncement.
Chaque feuille,
parée de ses plus beaux atours,
se meurt soudain,
dépourvue d'amour.
Des squelettes sylvestres,
déprimés, dévêtus,
composent avec le vent
la mélodie glaçante
du désenchantement.
Novembre,
est-ce juste un passage
ou une fin en soi,
ce temps des défunts
est-ce la fin d'un rêve,
du rêve des vivants
qui, contraints à se taire,
faiblissent et se terrent?
Pourtant, la vie est là,
plus loin, plus bas,
et résurgence, résilience,
dans la brume glacée
d'un matin de novembre
danse une fragrance sucrée
porteuse d'un espoir
qu'on ne peut ignorer.
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Par ARDUINNA le 18 Octobre 2017 à 22:38
Peut-on être,
être soi, ou pas,
éternel errant
parmi les vivants.
Etre encore un être,
qui, brisé, abattu,
rêve d'enfin être,
loin des temps révolus.
Peut-on être
quand un mal être
nous fige et nous retient
dans les lises du non-être,
dont, hélas, on se souvient.
Comment être vivant,
loin des enchantements
qui, de nos cœurs d'enfants,
ont fait sables mouvants.
Emouvants instants
qu'on aime et qu'on rejette.
Comment être vivant
dans cet instant présent,
chérir la main qui tue
et mourir, éperdu,
puis renaître en criant:
Je suis vivant!
Peur-être.....
ou pas......
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