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Par ARDUINNA le 7 Novembre 2015 à 22:59
La vie c'est...
Que sais-je
et qu'en sais-je, vraiment?
Seuls savent cela
les vivants....
Peut-être, pas, d'ailleurs,
mais ils croient, fermement
en un monde meilleur,
les vivants.
Ils ont des certitudes,
croyances erronées
qui leur sont servitudes,
les vivants.
Ils guettent à leur fenêtre
le moindre mouvement,
un reflet de leur être,
les vivants.
Mais ils ont des barreaux,
des grilles et des cages,
boucles dans leurs naseaux,
réfrénant leurs rages,
leurs souvenirs d'antan,
les vivants.
Et ils meurent à genoux,
agenouillés devant
leur étrange courroux,
les vivants.
Pourtant ils pourraient vivre,
respirer un instant,
soudain se sentir libres,
dans le moment présent,
les vivants.
Il suffirait de rien,
de bien moins que cela
pour qu'ils se sentent bien
et qu'enfin ils soient là,
dans un si doux instant,
les vivants.
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Par ARDUINNA le 4 Novembre 2015 à 22:04
Naître rien,
dans l'innocence,
dans l'incandescence
d'un feu qui nous détruit.
N'être, ni ici, ni ailleurs
et rêver d'un monde meilleur,
d'un espace où renaître,
parmi tous ceux qui sont,
tous ceux qui se croient être
et qui ne sont, parfois,
que la réminiscence
de ce qu'ils ont cru être
dans un si bref enchantement.
Naître à nouveau,
vivre le frêle instant
d'un jour si doux, si beau,
d'un merveilleux présent.
Renaître et porter son regard
bien au-delà du temps,
il n'est jamais trop tard
pour vivre cet instant....
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Par ARDUINNA le 1 Novembre 2015 à 14:28
Pensée qui s'englue
dans les flots du passé,
pensée qui se dilue,
qu'on ne peut oublier.
Pensée qui nous chante
fantômes endormis,
ceux-là même qui hantent
la douceur de nos nuits.
Pensée que l'on retrouve,
dans le petit matin,
la pensée qui recouvre
nos plus beaux chemins.
Pensée que l'on chasse
d'un revers de la main
et qui, pourtant, enlace
et brise nos destins.
Pensée que l'on voudrait
n'avoir jamais pensée,
la pensée qu'il faudrait
panser pour oublier...
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Par ARDUINNA le 9 Octobre 2015 à 22:44
Le peintre qui parcourt,
à grands pas, la forêt,
colorant, tour à tour,
la chênaie, les bosquets,
a-t-il vraiment l'espoir
de nous garder en vie
quand paraît la nuit noire
aux confins de l'oubli?
Quand la sève descend
sous l'écorce glacée,
lorsque plus aucun chant
ne s'en vient nous bercer...
Le peintre qui parcourt,
à grands pas, la forêt,
voit ses rêves d'amour
se dissoudre à jamais
dans la brume bleutée
qui recouvre la terre
et le peintre, atterré,
ne peut plus que se taire.
Sa palette posée,
il observe, interdit,
les ocres mordorés
se fondant dans la pluie.
Car demain sera sombre
et demain sera gris,
dans son cœur l'ombre
a dessiné son nid.
Les rouges et les ors
ne sont que passagers,
c'est fragrance de mort
qui vient nous enivrer.
L'hiver est à nos portes
et ses sentes glacées
doucement nous emportent
vers notre destinée...
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Par ARDUINNA le 23 Septembre 2015 à 21:38
Le mur blanc.....
.Il est un grand mur blanc, sans couleur et sans joie, sur lequel nul n'a peint la moindre espérance, la plus infime foi.... Il est un grand mur blanc que je veux décorer, colorer et repeindre. Y peindre mes effrois et toutes mes errances, à grands coups du pinceau de ma désespérance. Le heurter de mon front, y graver mes neurones et mes mitochondries, dans cette étrange zone, là où, enfin, s'oublient la souffrance sans nom, les mots que l'on ne dit... Il était un mur blanc.... Il ne l'est plus depuis que j'ai franchi l'espace me séparant de lui....
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