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Par ARDUINNA le 11 Juin 2016 à 21:36
" La solitude, ça n'existe pas.... "
chantait une ...
que je ne qualifierai pas,
ne voulant point
être désobligeante.
Bien-sûr, la solitude, ça existe.
Tu en prends conscience
lorsque tu poses un miroir,
sur ta table,
là, juste en face de toi,
pour n'être point seule,
pour être deux,
et que cette autre rit
quand, toi, tu ris
et qu'elle pleure
lorsque tes larmes coulent.
Et que, ce qu'elle mange,
tu le vomis,
loin du miroir, bien-entendu.
La solitude,
c'est un frémissement du néant
aux relents de l'oubli,
l'ombre d'une aile
qui, voilant le soleil,
te prive de ta lumière.
La solitude, c'est l'évidence
de l'inanité de ton être
lorsque tu comprends
que tout être né
demeurera seul,
éternellement...
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Par ARDUINNA le 1 Juin 2016 à 22:02
Bruits et sombres fracas,
rages dedans la houle,
un geste, un petit pas
et le monde s'écroule.
Je garde, au fond de moi,
la vague qui s'élève,
colmate de mes doigts
les fêlures de mes rêves
d'où fusent en silence
étincelles de vie,
parfums de renaissance
aux couleurs de " Je suis... "
Mais mes mains, perméables,
laissent couler, soudain,
ce flot tant agréable
me portant vers demain.
Quand apparaît le jour
il est grand temps, peut-être,
dans un instant d'Amour
d'accepter de renaître
et d'entendre, à nouveau,
le tendre gazouillis
s'élevant du ruisseau
où flottent mes " en vie "...
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Par ARDUINNA le 6 Mai 2016 à 21:46
Etre déchaînée...
Etre déchet né,
c'est être enchaînée
aux ressentis,
aux ressentiments.
Déchet né dans la vie,
sans l'aval des aimants,
sans aimants qui attirent
la piètre ferraille,
sans personne pour dire:
" Franchement, tu dérailles ,
regarde-toi, tu vis... "
Mais sans aucun miroir
jamais nul ne se vit
car personne ne vit,
à tâtons, dans le noir.
Et la " déchetterie "
accueille ces rebuts,
les entasse, les enfouit
et nul ne les voit plus.
Ils gisent, alors, sans vie,
en tas de détritus,
mais, jamais, ils n'oublient
que ce qui détruit tue.
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Par ARDUINNA le 17 Avril 2016 à 21:08
Quand tous tes horizons
te paraissent voilés
et qu'aucune chanson
ne s'en vient t'égayer,
quand, sous tes pas ,le sol
devient sables mouvants
et que tu te crois fol
à demeurer vivant,
quand la trame du temps
laisse passer tes rêves,
que tu gis, impuissant,
affalé sur la grève,
quand le présent n'est plus
qu'un instant éphémère
et que tu te dilues
dans les eaux de la mer,
lors, il est temps, peut-être,
de te tenir debout,
de crier: " je veux être "
et hurler ton courroux.
Et tu parcours, alors,
ta ligne d'horizon,
découvres un décor,
entends une chanson.
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Par ARDUINNA le 5 Avril 2016 à 21:59
Ecoute, il ne pleut plus,
le temps s'est arrêté
et tu marches, éperdu,
face à ta destinée.
Ecoute, tu n'entends
plus aucune rumeur,
juste, de temps en temps,
la chanson de ton cœur.
Ecoute car s'égoutte,
goutte à goutte le temps
et bien sûr que te coûte
ce lourd égarement.
Il n'est ni temps ni heure
et rien d'autre que toi.
Tu crois en ton malheur
ou bien tu crois en toi !
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