•  " La solitude, ça n'existe pas.... "

    chantait une ...

     que je ne qualifierai pas,

    ne voulant point

    être désobligeante.

    Bien-sûr, la solitude, ça existe.

    Tu en prends conscience

    lorsque tu poses un miroir,

    sur ta table,

    là, juste en face de toi,

    pour n'être point seule,

    pour être deux,

    et que cette autre rit

    quand, toi, tu ris

    et qu'elle pleure

    lorsque tes larmes coulent.

    Et que, ce qu'elle mange,

    tu le vomis,

    loin du miroir, bien-entendu.

    La solitude,

    c'est un frémissement du néant

    aux relents de l'oubli,

    l'ombre d'une aile

    qui, voilant le soleil,

    te prive de ta lumière.

    La solitude, c'est l'évidence

    de l'inanité de ton être

    lorsque tu comprends

    que tout être né

    demeurera seul,

    éternellement...


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  • Bruits et sombres fracas,

    rages dedans la houle,

    un geste, un petit pas

    et le monde s'écroule.

    Je garde, au fond de moi,

    la vague qui s'élève,

    colmate de mes doigts

    les fêlures de mes rêves

    d'où fusent en silence

    étincelles de vie,

    parfums de renaissance

    aux couleurs de " Je suis... "

    Mais mes mains, perméables,

    laissent couler, soudain,

    ce flot tant agréable

    me portant vers demain.

    Quand apparaît le jour

    il est grand temps, peut-être,

    dans un instant d'Amour

    d'accepter de renaître

    et d'entendre, à nouveau,

    le tendre gazouillis

    s'élevant du ruisseau

    où flottent mes " en vie "...


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  • Etre déchaînée...

    Etre déchet né,

    c'est être enchaînée

    aux ressentis,

    aux ressentiments.

    Déchet né dans la vie,

    sans l'aval des aimants,

    sans aimants qui attirent

    la piètre ferraille,

    sans personne pour dire:

    " Franchement, tu dérailles ,

    regarde-toi, tu vis... "

    Mais sans aucun miroir

    jamais nul ne se vit

    car personne ne vit,

    à tâtons, dans le noir.

    Et la " déchetterie "

    accueille ces rebuts,

    les entasse, les enfouit

    et nul ne les voit plus.

    Ils gisent, alors, sans vie,

    en tas de détritus,

    mais, jamais, ils n'oublient

    que ce qui détruit tue.


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  • Quand tous tes horizons

    te paraissent voilés

    et qu'aucune chanson

    ne s'en vient t'égayer,

    quand, sous tes pas ,le sol

    devient sables mouvants

    et que tu te crois fol

    à demeurer vivant,

    quand la trame du temps

    laisse passer tes rêves,

    que tu gis, impuissant,

    affalé sur la grève,

    quand le présent n'est plus

    qu'un instant éphémère

    et que tu te dilues

    dans les eaux de la mer,

    lors, il est temps, peut-être,

    de te tenir debout,

    de crier: " je veux être "

    et hurler ton courroux.

    Et tu parcours, alors,

    ta ligne d'horizon,

    découvres un décor,

    entends une chanson.


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  • Ecoute, il  ne pleut plus,

    le temps s'est arrêté

    et tu marches, éperdu,

    face à ta destinée.

    Ecoute, tu n'entends

    plus aucune rumeur,

    juste, de temps en temps,

    la chanson de ton cœur.

    Ecoute car s'égoutte,

    goutte à goutte le temps

    et bien sûr que te coûte

    ce lourd égarement.

    Il n'est ni temps ni heure

    et rien d'autre que toi.

    Tu crois en ton malheur

    ou bien tu crois en toi !


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