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Je suis le rien,
je suis le vide,
je suis l'oubli.
La transparence diaphane,
l'endroit où chaque fleur se fane,
où nulle ne s'épanouit.
Je suis un gouffre
vibrant d'émois,
quelqu'un qui souffre,
sans foi ni loi.
Je suis au bout de mes errances
et n'irai plus jamais, je crois,
plonger au creux de mon enfance,
y rechercher je ne sais quoi.
Je suis un être
évanescent
voulant renaître
dans le présent.
Demain sera -t -il cet instant
où, délaissant toutes mes guerres,
je renaîtrai comme un enfant
dans un bel éclat de lumière?
Je suis le rien,
je suis le tout,
ne me retient
aucun courroux.
Aux amateurs de peinture et de couleur.... promis: Je reviens bientôt !
En ce moment, j'écris.... et, quand ... je crie... je ne peins pas.
Mais quand je peins.... je crie aussi !
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J'aurais aimé te dire
que je vais vraiment bien,
que nous restent à venir
tes rêves et les miens.
Mais le temps qui s'écoule
me paraît incertain
et j'entends que la houle
ravage nos chemins.
La tempête fait rage
sous des cieux incertains
apparaît une image
nous annonçant la fin
de nos espoirs si doux
et, soudain, sous le grain
ne reste que courroux
présageant notre fin.
J'aurais aimé te dire
que nous allons si bien
qu'il nous reste à venir
de tant doux lendemains.
Mais le temps qui s'égrène
dans cette indifférence
repeint, à coups de haine,
nos plus belles errances.
Je ne peux que te dire
ce que tu sais déjà:
las, pour notre avenir,
j'entends sonner le glas.
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D'où viens-tu?
Je viens de naguère,
me suis posée un instant
aux rives de l'estran.
Où vas-tu?
Je navigue entre terre et mer,
sans un mot,
sans un geste
et sans un mouvement,
cramponnée aux franges du temps.
Qu'attends-tu?
Tout, rien et bien plus encore:
entrevoir l'île aux mille trésors,
m'y poser un moment
pour danser dans le vent.
Qui es-tu?
Je suis un être parlant
le langage des vivants,
mais, par un mauvais enchantement,
personne ne m'entend!
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