• A-t-il quitté la vie,

    renoncé à toutes ses " en vie "?

    Vers quelles terres est-il parti,

    ailleurs, bien loin d'ici?

    Ses racines ont-elles saisi,

    par chance, un espace de survie?

    L'arbre mort a-t-il senti

    son être s'élever en lui,

    franchir cet espace infini

    entre lui....et lui,

    rejeter ses scories,

    les noyer dans son " eau de vie "?

    S'est-il grisé de l'infini,

    où a-t-il atterri,

    émerveillé, ébloui,

    s'est-il posé, enfoui,

    aux franges de l'oubli?


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  • Fil de vie,

    fil d'envie,

    fil de trame

    où tisser mes " en vie ".

    Fils où se trament,

    au sein de mes " non dits "

    tous les nœuds de ma vie.

    Files de vie

    qui se succèdent dans l'ennui,

    dans " l'en nuit " de l'oubli

    où se blottissent, transis,

    tous mes désirs de vie.

    Fil de suie,

    dans l'âtre de mes rêves

    où brûle un feu glacé,

    sans flammes ni fumée.

    Files du temps passé

    à croire et espérer.

    Files du désespoir

    qui s'entassent à jamais

    dans les méandres de ma destinée.

    Fils, files,

    je suis un funambule

    agile mais désespéré

    qui danse

    et se prépare à chuter.


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  • Nouveau fromage, nouvelle hallu.... Mr Comté aurait-il quelque chose à me conter??? LOL. Peut-être me dit-il qu'il serait temps de me remettre à peindre.... Ben , oui, mais là, j'étais en mode vacances!


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  • Aujourd'hui, je suis,

    mais demain est un autre jour.

    Demain, je serai, ou pas,

    ici, ou là-bas,

    je serai dans l'absence,

    dans l'évanescence

    qui conduit ailleurs,

    ou nulle part,

    dans un monde meilleur

    ou dans un monde à part.

    Quels chemins suivrais-je

    que je n'ai, déjà, parcourus?

    Où me conduiront mes pas,

    eux qui m'ont, déjà tant perdue,

    tant égarée, je crois

    aux confins d'un ailleurs

    que je ne comprends pas.

    Dites-moi que je suis,

    dans cet instant présent,

    que lorsque je m'enfuis,

    je demeure vivant.

    Qu'il existe des murs

    que l'on ne peut atteindre,

    qui s'écroulent, bien sûr

    lorsque l'on veut éteindre

    la lumière bleutée

    frémissant sur leurs pierres,

    dans cet instant glacé

    où dansent nos hiers.

     

     


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