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Vous, les briseurs de vie,
qui nous attendez au bord du chemin,
sachez que votre chemin
n'est pas le nôtre.
Qu'il y a des chemins
et qu'il y en a d'autres.
Sachez que rien n'atteint
les buveurs de rêve,
les gobeurs d'espérance,
tous ceux qui crèvent
en éternelle errance,
qui s'épuisent à vivre
et demeurent vivants.
Leur élixir de vie,
cueilli dans la rosée du matin,
récolté dans la boue du chemin,
bu dans une goutte de pluie,
leur confère la force du vivant,
l'intensité de l'instant.
Ne les attendez pas,
ils voguent, portés par le vent.
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Je suis une " guerr' hier ".
Je gère mes guerres d'hier.
Et je gal'erre,
galère d'air en taire,
les" taire" de mes aïeux
Où sont-ils, eux?
Juste un silence chuchoté,
une absence suggérée,
un vide comme un gouffre.
Pourquoi est-ce que je souffre?
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Aujourd'hui, Isis est allée manger dans un restaurant coté " Gault et Millau " , et, bien sûr, je l'ai accompagnée. Je ne pouvais pas abandonner cette pauvre bête.....
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Un espace entre taire et mère,
l'estran.
Puis la jetée.
L" estrangeté ",
rebuts de la marée,
dans le sable enlisés,
qui resurgissent
aux plages de l'été.
Quand donc as-tu été,
toi qui ne connais que l'hiver
et qui vis à l'envers,
dérivant au gré de ton passé
aux confins de plages ignorées...
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On naît coupable.
Coupable de naître,
de n'être que soi.
Qui, donc, était attendu?
Et qui ne l'était pas?
On naît, condamné à la vie,
on est, alors, coupable de vivre.
On naît dans l'horreur,
sachant que l'on n'est qu'une erreur,
qu'il fallait juste être
une étoile filante,
éternelle errante
fuyant les " peut-être ".
Ô, vous, âmes sœurs vibrantes,
ne cédez jamais à la tentation
de l'incarnation....
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