• Tag enfance

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  • Des gouffres de non-dits s'entrouvrent en silence, assourdissant la nuit de la désespérance. Pleuvent larmes de soufre sur des lèvres nacrées entre lesquelles s'engouffrent des relents iodés. La nuit est insipide, elle a perdu le goût des senteurs arides que l'on prie, à genoux, de nous...

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  • Petite, les deux pieds dans le sable, des embruns sur ta peau, de quoi es-tu coupable, qu'attends-tu de cette eau? Pourtant tu ne redoutes ni la rage de mer, ni aucun de ces doutes aux saveurs tant amères. Petite face à cet océan, tu gorges ta pensée d'un espoir vacillant aux senteurs iodées...

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  • La brume qui s'élève, de la vague enragée, s'étale sur la grève et tague les rochers, dessinant sur la pierre, dans l'ombre des non-dits les souvenirs de guerre d'un passé aboli. Dans le beau lit de l'eau, s'écoulant vers l'amer, flottent les oripeaux de tant sombres hiers. Algues et...

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  • Je suis une " guerr' hier ". Je gère mes guerres d'hier. Et je gal'erre, galère d'air en taire, les" taire" de mes aïeux Où sont-ils, eux? Juste un silence chuchoté, une absence suggérée, un vide comme un gouffre. Pourquoi est-ce que je souffre?

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  • Un espace entre taire et mère, l'estran. Puis la jetée. L" estrangeté ", rebuts de la marée, dans le sable enlisés, qui resurgissent aux plages de l'été. Quand donc as-tu été, toi qui ne connais que l'hiver et qui vis à l'envers, dérivant au gré de ton passé aux confins de plages...

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  • On naît coupable. Coupable de naître, de n'être que soi. Qui, donc, était attendu? Et qui ne l'était pas? On naît, condamné à la vie, on est, alors, coupable de vivre. On naît dans l'horreur, sachant que l'on n'est qu'une erreur, qu'il fallait juste être une étoile filante, éternelle...

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  • Vivre. Vivre en vibrant, en attendant d'être vivant En espérant que la vie vibre au rythme de ton sang. Vivre en tendant ta frêle main d'enfant vers le monde des vivants. Attendre de se sentir aimée, y croire, l'espace d'un instant. Vivre en mourant, détruit, désespéré, banni et rejeté,...

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  • C'est le jour mais c'est aussi la nuit, c'est toujours un espace d'oubli. Il nous pleut des trombes de détresse, nul ne peut faire que cela cesse. M'entends-tu hurler sans voix ni cri le rebut de tous ces mots non-dits, ces maux dits qui vibrent en silence, ceux qui crient cette éternelle...

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