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Par ARDUINNA le 5 Juin 2018 à 14:12
ALIX expose ses œuvres avec les peintres du groupe " Labelg'Art " dans la galerie du Beffroi de Namur du mardi 5 au dimanche 10 juin Tous les jours de 11h à 18h et de 12h à 18h le dimanche.
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Par ARDUINNA le 8 Mai 2018 à 14:34
Nouveau fromage, nouvelle hallu.... Mr Comté aurait-il quelque chose à me conter??? LOL. Peut-être me dit-il qu'il serait temps de me remettre à peindre.... Ben , oui, mais là, j'étais en mode vacances!
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Par ARDUINNA le 23 Avril 2018 à 17:15
Expo au Salon du Bien-être de Saulces-Monclin: Un très beau week-end, de belles rencontres, de beaux échanges, une magnifique énergie!
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Par ARDUINNA le 9 Avril 2018 à 16:32
Auréolé de son plumage blanc aux reflets argentés, longues pennes
pliées, rémiges dans le vent, il attend.
Son regard irisé aux doux reflets dorés fixe l'horizon, sans haine ni passion.
Mais ses yeux sont striés de sombres raies, ombres des barreaux de sa cage.
Car il est enfermé, le harfang, et cela depuis qu'il est né. Né en captivité et
prisonnier, déjà, avant de voir le jour.
Ses ongles sont crispés sur son perchoir miteux fait de bois vermoulu, deux
planches en croix, clouées et ancrées dans le sol.
Tel est son univers, et, été comme hiver, il demeure impassible.
Dans l'autre cage, au-delà de ses barreaux, évoluent des passants. Certains
passent et repassent et s'arrêtent un instant . Ils tournent en rond et reviennent
souvent.
Les uns s'écrient : « Qu'il est beau ».
D'autres l'interpellent : « Ohé, regarde-moi » .
L'un d'eux, parfois, croyant croiser son regard, l'interroge : « A quoi penses-tu ? »
Mais il ne pense pas, le harfang.... Il vole !
Lui, qui n'a jamais appris à voler, s'est connecté à la mémoire collective des
emplumés.
Et il vole.
Ses grandes ailes déployées, posées sur celles du vent, il parcourt les immensités
des terres enneigées dont son âme a rêvé.
Il plane et se laisse porter. Pas de vol battu. Oh, non. Juste un doux vol plané
sur des déserts glacés.
La bise qui le grise danse avec ses rémiges une ronde endiablée que ses pennes
dépliées s'en vont exacerber.
Et, non, vous n'avez jamais vu le harfang. Juste son apparence, figée dans
l'espace et le temps.
On peut briser ses ailes pour le déséquilibrer, l'empêcher de voler, ou fixer à
sa frêle patte une chaîne dorée... Tout n'est que vanité.
Si voulez voir le harfang, le voir vraiment, cherchez-le ailleurs, dans l'intensité
bleutée de ses folles errances.
Et quand une ombre, sous vos pas, dessinera la courbe de son aile... levez
les yeux. Il sera là.
Mon poème: " Le vol du harfang " dédié à tous ces merveilleux oiseaux privés de leur liberté....
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