Voir tous les tags-
Que fais-je dans ce monde, qu'y ai-je fait, d'ailleurs? J'aurais aimé ma ronde dans un monde meilleur. Piétiner l'immonde n'est rien d'autre que leurre, lorsque l'effroi t'inonde ne reste que la peur. Tenant en main ma fronde, j'ai goûté la douleur, tenté de stopper l'onde de l'indicible...
-
Qui es-tu, toi, es-tu cet autre que j'entrevois parfois, entre autres, au détour d'un chemin, aux rives de ma foi, à l'aube d'un lendemain tout dépourvu de joie? Qui es-tu toi, es-tu cet autre, cet autre moi, peut-être bon apôtre ou dealer d'effrois dans lesquels je me vautre pour oublier ta...
-
-
...éclat de rire.. " Un jour, je n'aurai plus le cœur à rire, ce jour-là j'aurai oublié tous nos espoirs, tous nos délires et tous nos rêves avortés. Quand je n'aurai plus rien à dire, plus de rengaine à fredonner, alors finiront nos délires dans une faim non apaisée. Lorsque, soudain,...
-
Le feu de dieu, d'un non-dieu, d'un démon, peut-être, qui gronde sur nos têtes. Et la voix de nos ancêtres: " Vous n'allez quand même pas faire les mêmes erreurs. Il est temps que l'on s'aime, qu'on oublie les rancoeurs. Nous sommes morts sans savoir pourquoi nous rendions l'âme et vous...
-
...frappée dans son élan, chute instantanément. Retour à la terre, aux sombres hiers, fin des espoirs vivifiants, place aux morts-vivants qui, seuls, vont s'enterrer, fuyant le ciel obscur que la lumière a déserté. Novembre, hors de l'espace et du temps, comme...
-
-
Et, je vais vivre, parce que tu crois en moi, alors que, moi, j'ai perdu la foi, laissé fuir la joie, surgir, ainsi, l'effroi, oublié mes " en vie ", me suis noyée dans les eaux létales de la désespérance. Et je vais vivre parce que tu es aimant et que tu cristallises mes parcelles de vie...
-
Etre moi, rien que moi. Avec mes utopies, mes inerties, mes rêves ensevelis, mes espoirs inassouvis, mes élans de survie me guidant vers des lendemains ô combien incertains. Etre. Etre moi, dans cet instant présent, furtif, évanescent. Etre, dans la fulgurance de l'instant et finir, cramée...
-
...ni aucun de ces doutes aux saveurs tant amères. Petite face à cet océan, tu gorges ta pensée d'un espoir vacillant aux senteurs iodées et, bien sûr, tu te doutes que l'étrange marée en recouvrant ta route va, soudain, t'égarer. Petite, reste surtout en vie, garde foi et raison, la mer,...
Peinture et Poésie
Créer mon blog