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Par ARDUINNA le 24 Septembre 2018 à 22:55
L' ombre s'étend.
Elle est là,
juste de l'autre
côté du rideau.
Ma main se tend,
s'empare de ce voile occultant
qui glisse lentement.
Et l'ombre est là,
s'insinuant doucement
dans mon instant présent.
Ma main qui s'exaspère
a-t-elle eu tort
de chercher la lumière?
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Par ARDUINNA le 19 Septembre 2018 à 19:51
On peut mourir de faim, de froid
ou mourir de peur et d'effroi.
On peut aussi mourir d'amour,
en espérant vivre toujours.
On peut mourir, parfois, sans joie,
quand nous quitte l'étrange foi,
juste en oubliant d'être vivant.
On peut mourir, même en marchant,
sur l'étrange chemin de vie
qui nous fut, un jour, imparti.
On meurt, peut-être, chaque jour
dans un manque ou excès d'amour.
On meurt, hélas, en oubliant
que l'on est simplement vivant.
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Par ARDUINNA le 22 Août 2018 à 23:01
Mon ombre,
qui marche dans mes pas,
traçant derrière moi
ce sinistre sillage,
se glissant dans mes traces,
me laissant peu de place,
vampire de ma vie,
mon ombre épanouie,
lâche-moi, je t'en prie.
Ne dessine pas sur mon chemin
tes étranges desseins.
Me faudra -t -il, demain,
éteindre toutes lumières
pour que cesse enfin
notre commune guerre?
Ô, ma sœur ennemie,
changeant avec le jour,
je t'en prie, oublie-moi
dans tes rêves d'amours.
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Par ARDUINNA le 18 Août 2018 à 20:36
Vous, les briseurs de vie,
qui nous attendez au bord du chemin,
sachez que votre chemin
n'est pas le nôtre.
Qu'il y a des chemins
et qu'il y en a d'autres.
Sachez que rien n'atteint
les buveurs de rêve,
les gobeurs d'espérance,
tous ceux qui crèvent
en éternelle errance,
qui s'épuisent à vivre
et demeurent vivants.
Leur élixir de vie,
cueilli dans la rosée du matin,
récolté dans la boue du chemin,
bu dans une goutte de pluie,
leur confère la force du vivant,
l'intensité de l'instant.
Ne les attendez pas,
ils voguent, portés par le vent.
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Par ARDUINNA le 16 Août 2018 à 22:16
Je suis une " guerr' hier ".
Je gère mes guerres d'hier.
Et je gal'erre,
galère d'air en taire,
les" taire" de mes aïeux
Où sont-ils, eux?
Juste un silence chuchoté,
une absence suggérée,
un vide comme un gouffre.
Pourquoi est-ce que je souffre?
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